
Ceux d'entre vous qui ont passé leur week-end suspendus aux lèvres du répondeur de Grand Vol (vous avouerez qu'il y en a de plus charnues et de plus charmantes...) auront constaté que nous ne sommes pas toujours au top de la performance pour remettre à jour les répondeurs: hésitations quant à la météo; difficultés de manipulation du répondeur (on est pas tous les rois de la boîte vocale...) pannes inopportunes de téléphone, mauvaise humeur asociale sous ciel gris et humide...
J'en profite donc pour donner un petit "how to"; un petit mode d'emploi (un rappel pour les anciens...) de manière à ce que vous soyez plus pendus aux lèvres mécaniques d'un répondeur-perroquet à vous demander s'il faut accepter ou refuser l'invitation de belle-maman pour midi...
Les conditions nécessaires pour faire de l'école sont en gros les suivantes:
- temps a peu près sec, voire, encore mieux, ensoleillé
- peu ou pas de vent "météo" (par vent "météo"; comprenez ici le vent que va vous annoncer la météo que vous pouvez consulter à la télé, à la radio, dans les journaux, voire, souvent plus précis; sur votre site internet préféré.
Donc, en gros si le vent "météo", est annoncé à plus de 20-25 kilomètres/ heure, les chances de pouvoir sortir les ailes deviennent très restreintes (les cadors pourront tous vous raconter le dernier vols qu'ils ont fait avec quarante kilomètre/heure de vent, mais peut d'entre eux le feront sans sentir imperceptiblement vibrer leurs sphincters...).
De même, si des averses régulières sont annoncées, peu de chances de sortir le matériel, qui n'est pas utilisable sous la pluie et se dégrade quand il reste humide. (Je n'évoque même pas le cas de l'orage qui est un des plus grand danger qui puisse guetter l'homme volant...)
Vous l'aurez compris, notre activité est TRES dépendante de la météo. Nous sommes conscients des envies de chacun de voler et de progresser dans cette activité magique, et nous essayons souvent de faire des séances, même lorsque les conditions sont tangentes; et bien sûr, ceux qui ont déjà pratiqué notre écoles pourront évoquer telle ou telle séance ou il fallait "y croire", prendre l'initiative de venir malgré une météo douteuse et risquer de se retrouver contraint de boire des bières avec les copains plutôt que e se casser les pattes à remonter pour la quinzième fois la pente école..

Donc, en gros, si la météo parle de vent "modéré" ou fort et/ou "d'averses régulière" ou de pluie a peu près sûre , il peut être stratégique d'accepter l'invitation de belle-maman (ou de lui dire "Pas possible, il y a parapente" et d'en profiter pour traîner sous la couette). Bien sûr, si, ce week end là, les âmes perdus qui se seront retrouvées à Breitenbach ont la chance de voler un de ces instants magiques et trop rares ou la météo s'est plantée et que ça nous arrange, il faudra supporter de bonne grâce le rire gras et moqueur de ceux qui n'ont pas manger de Baeckehoffe à midi....
En espérant que ce petit laïus issu de mon esprit encore embrumé par une soirée bien arrosée vous aura diverti et aidera certain d'entre vous à établir leurs plannings des prochains week-ends...
Une dernière chose, pourtant : pour progresser il n'y a pas de secret: il faut être là (très) régulièrement, surtout en début de formation...
Je remercie d'avance les élèves et ex-élèves qui nous feront leur petit témoignage pour donner du grain à moudre à ceux qui savent pas encore bien comment trancher entre belle-maman et la bière chez Albert...